Crrraaaak |
Écrit par Julie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Mardi, 12 Octobre 2010 07:27 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
J’entends Seb s’acharner sur son Klaxon dans l’espoir que je l’entende. Je me retourne et le vois debout, à côté de son vélo… Nos trois premières étapes sont courtes car nous voulons nous acclimater en douceur, la suite du voyage se déroulant à des altitudes comprises entre 3500m et 4000m avec un col à 4600m. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, nos premiers cols sont gravis sous un temps mitigé : venté, frais et gris. Nous appuyons donc sur les pédales afin d’atteindre Alichur et sa guesthouse improvisée mais de grande qualité! La journée suivante, poussés par un bon vent, nous parcourons 110km (la plus longue étape du voyage) jusqu’à Murgab où nous restons deux jours dans deux guesthouses différentes : la première d’un kitchissime poussé à son paroxysme (sans eau chaude et sans douche) avec une gamine déjantée qui commande ses parents, la deuxième plus soft avec douche et chauffage. Dans les deux cas les gens qui nous accueillent sont d’une gentillesse incroyable. Entre temps nous avons essayé de passer le Kulma pass afin d’entrer en Chine. Mais la réponse fut niet de chez niet les étrangers ne passent pas ! Nous repartons donc, à 6 cette fois ci car nous avons rattrapé Wolfgang l’allemand. C’est pendant ces 4 jours qui mènent à Sari-Tash au Kirghizstan que nous gravissons le plus haut col de la région à 4600m d’altitude : dur pour le souffle! Peu avant la frontière tajiko-kirghize, j’entends Seb s’acharner sur son Klaxon dans l’espoir que je l’entende. Je me retourne et le vois debout, à côté de son vélo à terre… et biiim la remorque, le tube est sectionné en deux. Mais comme à tout problème il y a une solution, 10 mn plus tard on voit arriver une voiture avec Ben, Michael et Rahel dedans, qui étaient restés un jour de plus à Karakul pour cause de maladie. Ni une ni deux on charge la remorque dans la voiture et nous les rejoignons en fin d’après-midi à Sari-Tash. Le passage de frontières se passe sans encombre, il ne faut quand même pas être trop pressé. Après le fabuleux accueil tajik, les kirghizes de Sari-Tash nous paraissent plus réservés, voir carrément pas sympathiques. Mais je me garderais bien de tirer des conclusions générales n’étant restée que trois jours et demi dans le pays. Tout de même la dame de la guesthouse veut nous faire payer pour absolument tout ce qu’on lui demande et quant on lui donne l’argent elle ne daigne même pas lever les yeux ni ouvrir la bouche pour nous remercier… Quant au mari il a voulu faire payer à seb le fait qu’il nous ait aidé à dégoter le poste à souder du village et le soudeur qui va avec pour la réparation de la remorque… Par contre quant on fait remarquer que le pain qu’on nous sert est moisi, la petite dame piquée au vif nous cuisine puis nous offre du pain frais : vexée peut-être ? Malgré les informations glanées sur la route (contradictoires comme il se doit)c omme quoi la frontière serait fermée les 10 premiers jours d’octobre pour cause de vacances chinoises, nous partons à trois avec Wolfgang pour le poste frontière d’Irkeshtam, les autres étant partis à Bishkek faire leurs visas.
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